La traversée du Tongariro et l’ascension du Mont Ngauruhoe est un des must do sur l’île du Nord de la Nouvelle Zélande ! 20km entre volcans, lacs émeraude (ou blancs!), cratères fumants… Les paysages sont magnifiques en été comme en hiver mais on a notre petite préférence ! Et vous ?
Le parc National du Tongariro est classé au patrimoine mondiale de l’UNESCO, c’est le tout premier parc a avoir été créée en Nouvelle-Zélande. Il est géré conjointement par DOC (Department of Conservation) et par une communauté Maori, puisque le pars comporte de nombreux sites sacrée. Dont le Mont Ngauruhoe 2291m (aussi connu sous le nom de montagne du Destin, dans le seigneur des anneaux), nous avons appris très récemment qu’il n’est pas forcement très respectueux de le gravir, mais rien n’est indiquer à l’entrée du parc.
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Comment s’y rendre
En Été : Il n’est plus possible de se garer au début de la randonnée à Mangatepopo. Il faut donc se garer à Ketetahi (fin du circuit) et prendre un bus (env. 35$/pers). Durant la saison estivale il faut arriver tôt pour avoir un place gratuite, il n’y a qu’une vingtaine de places. Je ne vous conseillerais pas de compagnies de bus car il y a plein et celle que l’on a prise était médiocre (1h30 de retard). Après 40 min de bus on vous déposera à Mangatepopo et il ne reste plus qu’a marcher pendant 6h à 8h!
Il est possible pour ceux qui n’ont pas le budget pour le bus ou envie d’éviter la foule, de faire l’AR depuis Mangatepopo mais c’est beaucoup plus long et pas le meilleur itinéraire pour profiter de la vue.
En Hiver : C’est beaucoup plus simple ! Vous pourrez vous garer à Mangatepopo pour la journée et faire demie tour au niveau des lacs. C’est donc totalement gratuit et cela évite la longue marche un peu ennuyeuse (après un tel spectacle) il faut aussi compter 6h à 8h !
Difficulté
Il n’y a pas de difficulté particulière autre que la longueur de la randonnée. Si vous choisissez de faire l’ascension comme nous cet été cela rajoute 2h, il y env. 600 m de dénivelé, ce n’est pas facile mais rien d’insurmontable si vous avez l’habitude de randonner. La descente est hyper rapide une fois qu’on a trouvé l’astuce et que l’on court (comme des dératés) dans le sable.
Ne pas oublier
De l’eau ! Il n’est pas possible de se ravitailler en route, et de quoi bien se couvrir, il peut vite faire très froid même en été 😀
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A certains endroits, à certains moments, il y a ce petit surplus de magie qui rend les instants passés uniques, magiques, inoubliables… Il y a bien les photos pour garder une trace, pour partager mais la réflexion ne sera jamais à la hauteur de l’original.
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– Le retour en hiver –
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” Il n’est pas d’hiver sans neige, de printemps sans soleil et de joie sans être partagée.”
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Note de voyages – Cette douce odeur, cette délicate sensation, celle d’une aube dorée d’hiver. Ce matin tout dort encore sous un fin manteau blanc et la brume s’immisce entre la terre et le ciel. Ce froid, qui prend à la gorge, qui nous caresse la peau sous les épaisseurs de vêtements, il sent bon l’enfance et la perspective d’une bataille de boules de neige ! Ce matin, tous nos sens sont en éveil, on respire à pleins poumons, on frissonne, nos yeux sont écarquillés, à vouloir vite vite absorber toute cette beauté. Le soleil se lève, nous roulons, les rayons rasants sont aveuglants, pour autant il est difficile de cligner devant un tel spectacle. On se gare, on se prépare, il ne faut rien oublier. Les premiers pas sur un chemin déjà foulé, retrouver des sensations, des repaires malgré la neige, pousser toujours un peu plus loin même si ça glisse un peu, même si on essaye de nous en dissuader. A chaque pas, chaque tournant c’est l’émerveillement. Les lacs émeraude en été sont d’un blanc immaculé, j’aurais pu le deviner mais je me suis laissé bercer par une douce illusion. Cette fois ci pas de traversée juste un aller et retour comme le veut l’histoire.
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– L’aller en été –
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Red crater et Mont Ngauruhoe
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Note de voyage – Il y a des jours parfois ou cela commence plutôt mal, pourtant on s’est levés du bon pied, matinal certes, très matinal même… 4h du matin pour être exacte, juste pour pouvoir se garer. Il faut dire que cette randonnée est victime de son succès et nous ne sommes pas tout seuls à vouloir grimper au sommet. Le bus qui doit nous emmener au début de la randonnée a plus d’une heure de retard.. On commence l’ascension au milieu d’une foule compacte, je râle, j’aime bien râler. Je sais que je ne peux pas l’avoir pour moi toute seule, qu’il faut partager… Heureusement, l’ascension du volcan n’est pas simple et en décourage plus d’un. Arrivés la-haut, nous sommes heureux d’avoir fait l’effort de grimper. Malheureusement la vue est bouchée… Par moments la montagne se découvre, quel spectacle grandiose. La descente est rapide, on se laisse glisser dans le sable volcanique. On traverse la plaine maintenant désertée, puis on les voit, les fameux lacs turquoise, qui dès que le soleil daigne se montrer, sont comme illuminés ! Puis c’est le début d’une longue descente.. Ma cheville ne me porte plus la coquine, heureusement on se lie d’amitié, parler et marcher à en oublier la douleur, les kilomètres défilent et se ressemblent à présent. Enfin c’est l’arrivée, contents de s’être levés tôt pour ne plus avoir à marcher.. la fatigue nous a rattrapés.
3 Comments
Fantastique !! merci merci !!
des bisous à vous 2
C’est tellement jolie ! Difficile de se dire que c’est la Nouvelle Zélande avec toute cette neige ! xx
J’adore tes notes de voyage!! Et puis aussi tout le reste, quoi 😉
Merci de partager ces moments magiques